Chers lecteurs z'et lectrices, j'ai la joie et l'honneur de vous annoncer que
votre blog préféré (bon, ça va, on peut toujours rêver, non ?) possède
maintenant sa page Facebook. Ben oui, on arrête pas le progrès. Alors si le coeur vous en dit et que vous n'êtes pas Facebook-phobique, vous pouvez aller y faire un tour, éventuellement cliquer sur
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c'est un peu vide, forcément, mais ça ne va pas durer !
27 mars 2013
24 mars 2013
Ragoût de haricots rouges aux cèpes et à la bière (The Post Punk Kitchen)
Le problème, avec les recettes de The Post Punk Kitchen, c'est qu'on a juste
envie de toutes les faire dès qu'on les voit. Bon, parfois, il arrive qu'il y
ait des ingrédients un peu embêtants, et ici, c'était la stout. Il
s'agit d'un type de bière, parce que les Anglo-Saxons ont différents termes pour
la bière, pas juste bière blonde, brune, etc., ce qui complique pas mal les
choses (excellent épisode de la saison 9 de Friends dans lequel Ross et Mike
découvrent qu'ils n'ont rien à se dire et passent la soirée à chercher des noms
de bière dans le dictionnaire - c'est le gars qui a fait la VF qui a dû
rigoler...). Pour résumer, je comprends pas grand-chose, à part que la stout,
c'est typiquement la Guinness, une bière irlandaise épaisse et super foncée. Or,
la Guinness n'est pas végane (et vu la couleur et la consistance de la chose,
j'aime mieux pas savoir ce qu'il y a dedans), et les quelques équivalents
disponibles en France non plus.
Bref, j'ai pas mis de stout, mais de la bière brune, de la Pelforth, qui est censée être végane. Autres marques de bière brune végane, selon Barnivore : Leffe, Grimbergen, Kasteel, Old Tom.
Bref, j'ai pas mis de stout, mais de la bière brune, de la Pelforth, qui est censée être végane. Autres marques de bière brune végane, selon Barnivore : Leffe, Grimbergen, Kasteel, Old Tom.
Aussi, j'ai eu sérieusement la flemme de faire cuire des pommes de terre, d'en faire de la purée et de tout mettre au four à la fin - il était surtout 20h et j'avais FAIM - alors j'ai fait à la place les boulettes aux herbes de Maple Spice. Si vous avez envie de faire la totale avec la croûte aux pommes de terre cuite au four sur le dessus, allez voir la recette originale. Ca irait aussi très bien avec une purée de pommes de terre toute simple ou de la polenta.
Le résultat final est un ragoût avec une sauce très onctueuse et des saveurs puissantes. Si vous n'aimez pas le goût bien particulier des cèpes, il y a peu de chances que ça vous plaise. Quand à la bière, j'avais peur qu'elle donne de l'amertume, mais elle se marie bien au reste, et donne simplement une certaine, euh, profondeur à l'ensemble, on va dire.
(pour 4 à 5 personnes)
30 g de cèpes séchés
75 cl de bouillon de légumes ou d'eau
1 oignon
3 gousses d'ail
250 g de champignons de Paris
2 branches de céleri
2 c. à café de thym
4 carottes moyennes
30 cl de bière brune
2 c. à soupe de concentré de tomates
250 g de haricots rouges cuits
40 g de farine + 25 cl d'eau froide
sel, poivre noir
huile d'olive
Mettre les cèpes dans un saladier, porter l'eau ou le bouillon à ébullition, et verser dessus. Laisser reposer le temps de préparer le reste.
Hacher l'oignon, et faire revenir dans un peu d'huile dans une grande casserole. Quand il est translucide, ajouter l'ail, laisser cuire une minute, puis ajouter les champignons de Paris coupés en tranches fines.
Faire revenir jusqu'à ce que les champignons commencent à dorer, ajouter le thym, les carottes en rondelles et faire encore revenir 5 minutes.
Ajouter la bière, le concentré de tomates, saler, poivrer et porter à ébullition. Laisser réduire.
Ajouter les cèpes et leur liquide de trempage, couvrir et laisser cuire 5 minutes. Mélanger la farine et l'eau, verser dans la casserole et bien mélanger. La sauce va épaissir rapidement.
Couvrir, baisser le feu, et laisser cuire pendant que vous préparez les boulettes. Déposer les boulettes sur le ragoût dans la casserole, couvrir et laisser cuire 15 minutes environ.
Servir le ragoût bien chaud, avec les boulettes par-dessus.
17 mars 2013
Réflexions non comestibles, suite, et conférence de Gary Yourovsky
Il y a un an (presque jour pour
jour, curieusement), je m’étais réveillée avec des idées plein la tête que j’avais
eu envie de vous faire partager. Il en était ressorti que comme vous l’aurez
sans doute remarqué, l’homme a au cours des siècles adopté envers les animaux
un comportement passablement incohérent, en en emmenant certains chez le
coiffeur (toiletteur, pardon) tout en se délectant des morceaux du cadavre d’un
autre. Le summum de l’incohérence étant atteint avec le lapin, tout à la fois
aliment et animal de compagnie, et ce dans le même pays.
Cette incohérence est tout de même
basée sur une chose qui est probablement l’un des fondements de l’humanité :
le désir de domination. De son conjoint, de ses enfants, des gens autour de soi
- par exemple en ayant plus d’argent et donc une plus belle voiture - des
autres peuples, et, forcément, des animaux. L’homme s’étant auto-proclamé
non-animal et au-dessus de tout le monde, aucune créature n’a plus été à l’abri.
Elimination des plus forts (trop dangereux), tandis que les plus faibles sont
réduits en esclavage et massacrés chaque jour, l’homme ayant déployé des
trésors d’imagination pour que chaque partie de leur corps soit exploitée au
maximum.
Qu’est-ce qu’on dit aux enfants,
pour qu’ils mangent leur viande et boivent leur lait ? « C’est pour
que tu sois fort. » Un fier représentant de l’espèce dominante.
Et si nous avions la conscience
si tranquille sur tout ça, pourquoi nous donnerions-nous tant de mal pour
cacher la réalité de notre exploitation des espèces domestiquées ? La
peur, la souffrance, le sang, la lutte, les hurlements, les coups ? Pourquoi ne
pas dessiner le cadavre d’un cochon sur les paquets de jambon, la gorge tranchée,
en train de se vider de son sang ? Ou bien la photo d’un cochon bien
vivant, avec son prénom, sa date de naissance et de mise à mort ? Réponse :
parce que les gens n’en achèteraient plus. Sans commentaire.
La violence des réactions
auxquelles les végéta*iens sont régulièrement confrontés montre d’ailleurs bien
qu’on touche à un point extrêmement sensible. Remise en cause des notions de
bien et de mal communément admises, rappel de la tuerie derrière le morceau de
viande dans l’assiette. La justification de cette mise à mort (« J’en ai
besoin pour vivre ») vacille dangereusement face à celui qui est la preuve
vivante du contraire. On se rabat alors sur l’affirmation de son plaisir
personnel : « La viande, c’est bon ». Que dire alors d’un homme
qui prend plaisir à taper sur sa femme ?
Le statut d’animal de compagnie n’est
finalement qu’une autre forme de domination, l’animal utilisé encore une fois
pour répondre aux désirs de son maître
humain, il n’y a qu’à apercevoir pour s’en convaincre un chien tiré sans
ménagement par sa laisse parce qu’il ne marche pas assez vite ou a eu envie d’aller
flairer un lampadaire. Sans parler du business des races et des pedigrees,
pendant que les refuges sont pleins d’animaux en attente d’adoption, mais on
veut un « », comme on veut une
Mercedes ou des tennis Adidas.
Je suppose que le chat vient
quelque peu brouiller les pistes, vu que presque toutes les personnes qui
vivent avec un chat et le traitent correctement en conviendront, impossible de
dominer ces petits félins farouchement indépendants. Mais disons que c’est l’exception
qui confirme la règle.
Mais tout ça pour dire que je
viens de revoir la conférence de Gary Yourofsky, conférence que la plupart d’entre
vous on certainement déjà vue mais je mets quand même le lien au cas où (version sous titrée en français).
A part redire que cette conférence, proposée aux étudiants de l’université Georgia Tech en 2010, est tout simplement géniale et à mettre devant tous les yeux, j’avais envie d’en citer quelques points en vrac, à ressortir dans les dîners mondains si vous y êtes encore invités :
A part redire que cette conférence, proposée aux étudiants de l’université Georgia Tech en 2010, est tout simplement géniale et à mettre devant tous les yeux, j’avais envie d’en citer quelques points en vrac, à ressortir dans les dîners mondains si vous y êtes encore invités :
- il propose à tous ceux qui, non
convaincus par ses arguments, voudraient lui prouver qu’ils sont bien de grands
prédateurs et carnivores, le défi suivant : une fois la conférence
terminée, sortir sur le campus, repérer un écureuil, l’attraper sans aucune
arme ou aucun outil ou piège, le tuer avec ses dents, puis le manger entièrement,
cru, y compris les yeux, la fourrure, les boyaux…
Personnellement, je demande en général aux gens quelle serait leur première impulsion en apercevant un petit agneau dans un pré (une proie facile, a priori) : le caresser, ou l'égorger d'un coup de dents ?
- rappel des caractéristiques
physiologies des carnivores et omnivores. En bref, nous avons toutes les
caractéristiques des herbivores, ou plutôt frugivores, et aucune de celles des
carnivores. En particulier un intestin très long, dans lequel la viande passe beaucoup trop de temps avant d'être évacuée et en profite pour produire de chouette toxines. Et OUI, les animaux frugivores ont aussi des CANINES.
- présence dans le lait de vache
de composants proches de la morphine, destinés à rendre le veau « accro »
au lait de sa mère. Marche apparemment aussi sacrément bien sur les humains.
Présence aussi dans ce lait de quantité de pus, conséquence des infections des
mamelles dont souffrent les vaches.
- rappel du mécanisme reliant la
consommation de protéines animales et l’ostéoporose. Pour simplifier, ces
protéines acidifient le sang. Cet état acide étant à terme incompatible avec la
vie, le corps va pour le neutraliser puiser dans la seule source de phosphate
de calcium disponible dans le corps : le squelette. Le phosphate de
calcium est ensuite éliminé dans les urines.
Bref, si vous n’avez pas encore
vu cette conférence, faites-le. Si comme moi vous êtes déjà totalement
convaincu(e) et ne supportez pas ce genre d’images, rien ne vous empêche de
passer les deux vidéos de quelques minutes diffusées pendant la conférence, l’une
sur la réalité des abattoirs, et l’autre tournée dans un élevage de vaches
laitières.
Mais oui, au fait, c’est vrai, tout ça, ça ne se passe qu’aux Etats-Unis, chez les sauvages. Ici, en France, les animaux sont très bien traités, même que les fermiers font des massages à leurs vaches pour qu’elles donnent un meilleur lait. Si, je vous assure, j’ai vu ça à la télé l’autre jour… Si c’était à la télé, ben c’est forcément vrai. Non ?
Mais oui, au fait, c’est vrai, tout ça, ça ne se passe qu’aux Etats-Unis, chez les sauvages. Ici, en France, les animaux sont très bien traités, même que les fermiers font des massages à leurs vaches pour qu’elles donnent un meilleur lait. Si, je vous assure, j’ai vu ça à la télé l’autre jour… Si c’était à la télé, ben c’est forcément vrai. Non ?
2 mars 2013
Galettes de haricots blancs au tofu aux herbes
Des petites galettes riches en protéines et dont le goût assez neutre (sans être fadasse, hein, c'est pas ce que j'ai dit) devrait plaire aux petits. Galettes servies avec de la verdure et du riz accompagné d'une sauce aux champignons dont je vous donne aussi la recette toute simple, parce qu'elle est vraiment très bonne.
J'utilise souvent des haricots déjà cuits, parce que c'est plus simple, qu'on a pas besoin de prévoir la veille qu'on va avoir envie de manger des haricots le lendemain, et que vu le temps que ça met à cuire, je suis pas sûre que ça revienne vraiment moins cher, mais je me suis récemment mise à cuire les haricots blancs moi-même parce que je les trouve meilleurs comme ça. Je les fais tremper 24 heures, rinçage, et après, hop, dans la cocotte-minute avec 2 feuilles de laurier, un quart d'oignon, 1 cuillère à café de thym, du gros sel, de l'eau.
(pour 6 à 8 galettes, selon la taille)
200 g de haricots blancs cuits
125 g de tofu aux herbes Soy (pas du nature)
40 g de petits flocons d'avoine
1 c. à soupe de levure de bière
1 c. à soupe de farine
2 c. à café de tamari ou de shoyu
1/2 c. à café de thym
1/2 oignon
huile d'olive
Hacher l'oignon et faire revenir dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'il soit doré.
Ecraser les haricots dans un saladier au presse-purée. Emietter finement le tofu par-dessus, puis ajouter les oignons et le reste des ingrédients.
Vérifier si c'est assez salé, puis former des galettes assez fines et faire dorer à feu doux. Vous pouvez aussi laisser tel quel sous forme de grosses miettes, dorer et à la poêle et servir sur une céréale, une salade, dans un sandwich...
** Sauce aux champignons :
Parfaite sur du riz, des gnocchis, des pâtes...
100 g de champignons de Paris
1 échalote
huile végétale neutre
8 cl de crème de soja Bjorg Soja Cuisine
1 c. à café de jus de citron
4 cl d'eau
1 c. à soupe de persil haché
sel
Faire revenir l'échalote hachée dans un peu d'huile dans une petite casserole. Hacher grossièrement les champignons, ajouter aux échalotes et faire revenir jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Ajouter le jus de citron, laisser réduire, puis ajouter la crème et l'eau. Saler, baisser le feu et laisser réduire quelques minutes. Ajouter le persil.
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