25 décembre 2014

Joyeux Noël !


Amis lecteurs, je me rends compte avec stupeur que, toute à mon enthousiasme d’avoir retrouvé Internet et donc le contact avec le reste du monde (végane), j’ai failli oublier un incontournable du 25 décembre : le partage des cadeaux de Noël. Oui, c’est un sujet de niveau maternelle petite section, mais j’y tiens

Et cette année, me voilà donc l’heureux possesseur (ben oui, y a pas de féminin à « possesseur », tout comme à « imposteur », « chef », et, euh « fossoyeur ») des articles suivants :



Easy as Vegan Pie : One-of-a-Kind sweet and savory slices d’Hannah Kaminsky

Comme d’habitude, Hannah expérimente beaucoup et produit des choses aussi surprenantes que la Rock 'n' Roll Elvis Pie (âmes sensibles s’abstenir, avec une association de bananes, beurre de cacahuètes et bacon de noix de coco) ou la Spumoni Pie (pistache, chocolat et cerises). Aussi un chapitre avec des tartes salées, comme l’indique le sous-titre.



Des measuring cups et des measuring spoons

Parce que comme assez souvent, les miennes sont dans des cartons dans le garage de mes parents, et que toutes les recettes US sont en cups et en spoons, et que j’en ai un peu assez d’utiliser des tables de conversion.



The Whoology : Doctor Who, The Official Miscellany

Rien à voir avec la cuisine cette fois, surtout quand on connaît le goût du onzième Docteur pour les fish fingers in custard, poissons panés trempés dans la crème anglaise , mais pour tout, tout, tout savoir (et comprendre ce qu’on a pas compris) sur l’univers complexe de Doctor Who, série géniale de la BBC.



Et enfin, le DVD du Cercle des Poètes Disparus, pour sangloter devant une ixième fois, se souvenir que ça nous a vraiment fait quelque chose quand on était ado (« Est-ce que c’est vraiment ça, la vie que je veux ? ») et beaucoup regretter Robin Williams.

Pour finir, une petite râlerie : pourquoi est-ce que, dans les intenses discussions au sujet du travail le dimanche et les jours fériés, on ne parle jamais du personnel de l’hôtellerie-restauration, et toujours des infirmières, des pompiers, et des employés de tel ou tel grand magasin qui travaillent – la belle affaire – 3 dimanches par an et seulement si ils sont volontaires ? Hier soir, j’ai travaillé jusqu’à minuit, et rebelote ce soir, et honnêtement, je m’en fous parce que a) ma famille est totalement dénuée d’Esprit de Noël, ce qui vous amène à dépenser une énergie considérable rien que pour arriver à ne pas vous laisser atteindre par ce nihilisme festif et continuer à faire des cadeaux, accrocher des boules et cuisiner des bonnes choses, et b) je n’ai toujours pas trouvé l’individu avec qui j’aurais envie de célébrer ça et d’autres choses et accessoirement produire des marmots capables d’ouvrir de grands yeux émerveillés (l’Esprit de Noël est-il un trait génétique ?). Mais quand même, ça serait bien qu'on se souvienne qu'on existe de temps en temps, d'autant que si heureusement la plupart des gens ne passent pas leur temps à l'hôpital ou sauvés par les pompiers, ils poussent en général assez fréquemment la porte d'un bar, d'un hôtel ou d'un restaurant. 

[Pour ceux qui suivent et qui se demandent comment on passe du statut de fonctionnaire au fait de travailler jusqu’à minuit le soir de Noël, eh bien ce sont des choses qui arrivent. Par exemple quand, de la même façon que l’Esprit de Noël, on ne dispose pas dans son patrimoine du gène de l’Esprit de la Fonction publique et de ses Dix Commandements comprenant entre autres La Réunionite, la Pesanteur Administrative, La Promotion non pas parce qu’on est compétent mais parce qu’on a réussi un concours qui n’a rien à voir avec ce qu'on fait, et le Reclassement, consistant à se refiler d’un service à un autre pendant une quarantaine d’années des gens qui n’ont pas envie de travailler].

Sur ce, Joyeux Noël à tous !