25 novembre 2014

Nouveau départ

Amis lecteurs, Do You Speak Vegan déménage finalement à Chamonix cet hiver ! Le premier réflexe serait de se dire que l'endroit ne doit pas être franchement accueillant pour les véganes (petite ville de montagne), mais on se tromperait lourdement. Après Paris, Chamonix est probablement l'un des endroits de France où il est le plus facile de sortir manger, y compris sur le pouce. On n'y trouve certes aucun resto 100 % végé, mais pas moins de cinq restos ou snacks vegan-friendly : 
 
- Papillon (à emporter : soupes, salades de légumineuses, tofu sauté aux légumes, currys, noodle bowls...)

Munchie (tofu bibimbap, nouilles sautées aux légumes)

- Alan Peru (assiette libanaise, nouilles sautées au tofu et légumes,

- La Petite Kitchen (site web indéchiffrable, mais propose apparemment des plats véganes à base de légumineuses et autres)

- Et mention spéciale à L'Impossible, resto italien un peu chic mais pas trop, qui propose trois vrais desserts véganes (marre des mauvaises salades de fruits !), dont un millefeuille au sésame et amandes accompagné d'une crème de pommes et de glace aux noix de Grenoble. 

A tester également, L'Annapurna (indien, à voir pour le ghee), et Chez Yang (thaïlandais).

Alors bien sûr, il manquera le plaisir immense qu'on ressent dans un resto 100 % végane comme le Loving Hut, plaisir provenant du fait qu'on peut pour une fois commander tout ce qui est sur la carte, et qu'on est environné de gens partageant (a priori) nos convictions les plus profondes, ce qui évite de manger son tofu avec une vue directe sur l'entrecôte ou le boudin de la table voisine.  Mais encore une fois, si on compare par exemple avec l'offre des restaurants d'Annecy, on est sacrément mieux à Chamonix.

Aussi un marché paysan tous les samedi matins et deux magasins bio, Planète Bio et Organic Epicerie (propose aussi des plats à manger sur place ou à emporter). Ca ne doit pas être donné, vu le lieu, mais c'est souvent bien utile pour dépanner entre deux grosses expéditions courses (Carrefour et Satoriz à Sallanches).

Les responsables de cette enclave végétale en plein territoire du reblochon ? Les Anglo-Saxons, encore eux, sans aucun doute (d'ailleurs, curieusement, aucun des restos n'est tenu par des Français...). Leur histoire d'amour avec l'endroit commence en 1741 avec deux petits gars venus de l'autre côté de la Mare, William Windham et Richard Pococke. Totalement épatés par la Mer de Glace (à laquelle ils donnent d'ailleurs son nom), ils publient une fois rentrés chez eux leurs journaux de voyages, donnant envie à des tas d'autres Britanniques d'aller passer leurs vacances à Chamonix. Aujourd'hui, environ 10 % des résidents permanents sont originaires du Royaume-Uni, tout comme 45 % de la clientèle étrangère, qui représente elle-même environ 60 % des visiteurs en hiver. 










10 novembre 2014

Salade asiatique de début d'automne

L'autre jour, j'étais à la ville, c'est-à-dire à Gap, Hautes-Alpes, haut lieu du véganisme s'il en est, et j'ai visité l'une des institutions locales : la librairie Davagnier. Tombé il y a quelques décennies dans une ornière temporelle et ignorant superbement les sirènes du merchandising, l'endroit propose une atmosphère aussi surannée que délicieusement déprimante, avec ses vendeuses apathiques, son lino gris poussière et ses néons d'époque. 

Rentrée chercher une méthode de langue, je suis passée devant le rayon cuisine, et là je tombe sur non pas un, ni deux, mais cinq livres de cuisine végétalienne ! A la librairie Davagnier à Gap. Vraiment, on voit que tout fout le camp dans ce pays. 

Je n'en ai pas acheté parce que a) je suis au chômage et par conséquent assez fauchée, et b) j'en ai déjà un carton entier dont je ne me sers présentement pas parce qu'il est enfoui au milieu de dizaines d'autres cartons au fond du garage de mes parents, mais de mémoire, il y avait : 





- Green, de Anya Kassoff (végétarien et végétalien)

En feuilletant tout ça, j'ai vu passer une recette de sauce asiatique dont je me suis plus ou moins inspirée pour cette petite salade utilisant les derniers poivrons de l'été. Pour un plat complet, ajoutez des haricots rouges et servez avec des nouilles sautées. 




Pour 3 à 4 personnes


1/2 chou chinois
1 poivron rouge
4 carottes moyennes

2 c. à soupe de jus de citron vert
3 c. à soupe d'huile neutre
1/2 c. à café de tamari ou de shoyu
2 c. à café de sirop d'agave
1 gousse d'ail râpée
1 morceau de gingembre frais (2 cm) râpé

menthe ou coriandre hachée

Emincer le chou, couper le poivron en dés et les carottes en fines rondelles.

Mélanger les ingrédients de la sauce, ajouter aux légumes, bien mélanger et servir saupoudrer de menthe ou de coriandre.