25 décembre 2014

Joyeux Noël !


Amis lecteurs, je me rends compte avec stupeur que, toute à mon enthousiasme d’avoir retrouvé Internet et donc le contact avec le reste du monde (végane), j’ai failli oublier un incontournable du 25 décembre : le partage des cadeaux de Noël. Oui, c’est un sujet de niveau maternelle petite section, mais j’y tiens

Et cette année, me voilà donc l’heureux possesseur (ben oui, y a pas de féminin à « possesseur », tout comme à « imposteur », « chef », et, euh « fossoyeur ») des articles suivants :



Easy as Vegan Pie : One-of-a-Kind sweet and savory slices d’Hannah Kaminsky

Comme d’habitude, Hannah expérimente beaucoup et produit des choses aussi surprenantes que la Rock 'n' Roll Elvis Pie (âmes sensibles s’abstenir, avec une association de bananes, beurre de cacahuètes et bacon de noix de coco) ou la Spumoni Pie (pistache, chocolat et cerises). Aussi un chapitre avec des tartes salées, comme l’indique le sous-titre.



Des measuring cups et des measuring spoons

Parce que comme assez souvent, les miennes sont dans des cartons dans le garage de mes parents, et que toutes les recettes US sont en cups et en spoons, et que j’en ai un peu assez d’utiliser des tables de conversion.



The Whoology : Doctor Who, The Official Miscellany

Rien à voir avec la cuisine cette fois, surtout quand on connaît le goût du onzième Docteur pour les fish fingers in custard, poissons panés trempés dans la crème anglaise , mais pour tout, tout, tout savoir (et comprendre ce qu’on a pas compris) sur l’univers complexe de Doctor Who, série géniale de la BBC.



Et enfin, le DVD du Cercle des Poètes Disparus, pour sangloter devant une ixième fois, se souvenir que ça nous a vraiment fait quelque chose quand on était ado (« Est-ce que c’est vraiment ça, la vie que je veux ? ») et beaucoup regretter Robin Williams.

Pour finir, une petite râlerie : pourquoi est-ce que, dans les intenses discussions au sujet du travail le dimanche et les jours fériés, on ne parle jamais du personnel de l’hôtellerie-restauration, et toujours des infirmières, des pompiers, et des employés de tel ou tel grand magasin qui travaillent – la belle affaire – 3 dimanches par an et seulement si ils sont volontaires ? Hier soir, j’ai travaillé jusqu’à minuit, et rebelote ce soir, et honnêtement, je m’en fous parce que a) ma famille est totalement dénuée d’Esprit de Noël, ce qui vous amène à dépenser une énergie considérable rien que pour arriver à ne pas vous laisser atteindre par ce nihilisme festif et continuer à faire des cadeaux, accrocher des boules et cuisiner des bonnes choses, et b) je n’ai toujours pas trouvé l’individu avec qui j’aurais envie de célébrer ça et d’autres choses et accessoirement produire des marmots capables d’ouvrir de grands yeux émerveillés (l’Esprit de Noël est-il un trait génétique ?). Mais quand même, ça serait bien qu'on se souvienne qu'on existe de temps en temps, d'autant que si heureusement la plupart des gens ne passent pas leur temps à l'hôpital ou sauvés par les pompiers, ils poussent en général assez fréquemment la porte d'un bar, d'un hôtel ou d'un restaurant. 

[Pour ceux qui suivent et qui se demandent comment on passe du statut de fonctionnaire au fait de travailler jusqu’à minuit le soir de Noël, eh bien ce sont des choses qui arrivent. Par exemple quand, de la même façon que l’Esprit de Noël, on ne dispose pas dans son patrimoine du gène de l’Esprit de la Fonction publique et de ses Dix Commandements comprenant entre autres La Réunionite, la Pesanteur Administrative, La Promotion non pas parce qu’on est compétent mais parce qu’on a réussi un concours qui n’a rien à voir avec ce qu'on fait, et le Reclassement, consistant à se refiler d’un service à un autre pendant une quarantaine d’années des gens qui n’ont pas envie de travailler].

Sur ce, Joyeux Noël à tous !

25 novembre 2014

Nouveau départ

Amis lecteurs, Do You Speak Vegan déménage finalement à Chamonix cet hiver ! Le premier réflexe serait de se dire que l'endroit ne doit pas être franchement accueillant pour les véganes (petite ville de montagne), mais on se tromperait lourdement. Après Paris, Chamonix est probablement l'un des endroits de France où il est le plus facile de sortir manger, y compris sur le pouce. On n'y trouve certes aucun resto 100 % végé, mais pas moins de cinq restos ou snacks vegan-friendly : 
 
- Papillon (à emporter : soupes, salades de légumineuses, tofu sauté aux légumes, currys, noodle bowls...)

Munchie (tofu bibimbap, nouilles sautées aux légumes)

- Alan Peru (assiette libanaise, nouilles sautées au tofu et légumes,

- La Petite Kitchen (site web indéchiffrable, mais propose apparemment des plats véganes à base de légumineuses et autres)

- Et mention spéciale à L'Impossible, resto italien un peu chic mais pas trop, qui propose trois vrais desserts véganes (marre des mauvaises salades de fruits !), dont un millefeuille au sésame et amandes accompagné d'une crème de pommes et de glace aux noix de Grenoble. 

A tester également, L'Annapurna (indien, à voir pour le ghee), et Chez Yang (thaïlandais).

Alors bien sûr, il manquera le plaisir immense qu'on ressent dans un resto 100 % végane comme le Loving Hut, plaisir provenant du fait qu'on peut pour une fois commander tout ce qui est sur la carte, et qu'on est environné de gens partageant (a priori) nos convictions les plus profondes, ce qui évite de manger son tofu avec une vue directe sur l'entrecôte ou le boudin de la table voisine.  Mais encore une fois, si on compare par exemple avec l'offre des restaurants d'Annecy, on est sacrément mieux à Chamonix.

Aussi un marché paysan tous les samedi matins et deux magasins bio, Planète Bio et Organic Epicerie (propose aussi des plats à manger sur place ou à emporter). Ca ne doit pas être donné, vu le lieu, mais c'est souvent bien utile pour dépanner entre deux grosses expéditions courses (Carrefour et Satoriz à Sallanches).

Les responsables de cette enclave végétale en plein territoire du reblochon ? Les Anglo-Saxons, encore eux, sans aucun doute (d'ailleurs, curieusement, aucun des restos n'est tenu par des Français...). Leur histoire d'amour avec l'endroit commence en 1741 avec deux petits gars venus de l'autre côté de la Mare, William Windham et Richard Pococke. Totalement épatés par la Mer de Glace (à laquelle ils donnent d'ailleurs son nom), ils publient une fois rentrés chez eux leurs journaux de voyages, donnant envie à des tas d'autres Britanniques d'aller passer leurs vacances à Chamonix. Aujourd'hui, environ 10 % des résidents permanents sont originaires du Royaume-Uni, tout comme 45 % de la clientèle étrangère, qui représente elle-même environ 60 % des visiteurs en hiver. 










10 novembre 2014

Salade asiatique de début d'automne

L'autre jour, j'étais à la ville, c'est-à-dire à Gap, Hautes-Alpes, haut lieu du véganisme s'il en est, et j'ai visité l'une des institutions locales : la librairie Davagnier. Tombé il y a quelques décennies dans une ornière temporelle et ignorant superbement les sirènes du merchandising, l'endroit propose une atmosphère aussi surannée que délicieusement déprimante, avec ses vendeuses apathiques, son lino gris poussière et ses néons d'époque. 

Rentrée chercher une méthode de langue, je suis passée devant le rayon cuisine, et là je tombe sur non pas un, ni deux, mais cinq livres de cuisine végétalienne ! A la librairie Davagnier à Gap. Vraiment, on voit que tout fout le camp dans ce pays. 

Je n'en ai pas acheté parce que a) je suis au chômage et par conséquent assez fauchée, et b) j'en ai déjà un carton entier dont je ne me sers présentement pas parce qu'il est enfoui au milieu de dizaines d'autres cartons au fond du garage de mes parents, mais de mémoire, il y avait : 





- Green, de Anya Kassoff (végétarien et végétalien)

En feuilletant tout ça, j'ai vu passer une recette de sauce asiatique dont je me suis plus ou moins inspirée pour cette petite salade utilisant les derniers poivrons de l'été. Pour un plat complet, ajoutez des haricots rouges et servez avec des nouilles sautées. 




Pour 3 à 4 personnes


1/2 chou chinois
1 poivron rouge
4 carottes moyennes

2 c. à soupe de jus de citron vert
3 c. à soupe d'huile neutre
1/2 c. à café de tamari ou de shoyu
2 c. à café de sirop d'agave
1 gousse d'ail râpée
1 morceau de gingembre frais (2 cm) râpé

menthe ou coriandre hachée

Emincer le chou, couper le poivron en dés et les carottes en fines rondelles.

Mélanger les ingrédients de la sauce, ajouter aux légumes, bien mélanger et servir saupoudrer de menthe ou de coriandre.




18 octobre 2014

Pudding banane - orange - chocolat

Je vous avais prévenus qu'il était laid. Ca n'était pas une plaisanterie. Et le fait que le soleil soit en train de se coucher au moment où j'ai pris les photos n'a pas franchement arrangé les choses... 

Le pudding, ou l'art ultime d'accomoder les restes. Il est généralement à base de pain (bread pudding tout basique ici,) et d'un certain nombre d'autres trucs vous tombant sous la main. J'ai tenté deux versions ici, la première (à gauche sur la photo et finalement recalée parce que pas très passionnante) inspirée de la banoffee pie, dessert préféré de la reine d'Angleterre et qui ose quand même associer dans une tarte de la confiture de lait, des bananes, de la crème fouettée et du chocolat râpé, et la deuxième (à droite) mariant bananes, chocolat et orange, ce qui s'est avéré être une vraie réussite.

Côté restes, il vous faut donc des bananes bien mûres, du bon pain (au levain), de préférence un peu rassis, un fond de pot de confiture d'oranges, et les quelques carrés de chocolat noir qui trainent dans votre placard depuis une date aussi lointaine qu'indéterminée. Celui sur lequel j'ai mis la main (je rappelle que je n'ai toujours pas de chez moi, et que les recherches dans les placards de mes parents font plutôt penser à un chantier de fouilles archéologiques) aurait mérité d'être daté au carbone 14, mais une fois dans le pudding et passé au four, il a retrouvé une deuxième jeunesse.





(pour 4 personnes)

4 grandes tranches de pain au levain
2 bananes bien mûres
40 cl de lait végétal non sucré
5 cl de lait de coco
2 c. à café de fécule de tapioca ou d'arrrow-root
2 c. à soupe de sucre blond
2 c. à soupe de confiture d'oranges
4 carrés de chocolat noir, ou une poignée de pépites
1 pincée de sel
10 gouttes d'huile essentielle d'orange
margarine végétale

Préchauffer le four à 180 °C. Graisser un plat à four (prendre quelque chose d'assez profond, sinon ça risque de déborder et de couler dans le four, ce qui n'est jamais vraiment une bonne idée).

Couper les tranches de pain en morceaux et répartir au fond du plat. Ajouter par-dessus les bananes en rondelles, la confiture et le chocolat coupé en petits morceaux.

Mélanger dans un bol fécule, laits, sel, sucre et huile essentielle. Verser sur le reste des ingrédients, ajouter quelques noisettes de margarine, enfourner et cuire 40 minutes à 180 °C.

Se mange tiède ou froid.




5 octobre 2014

Cheesecake pomme-caramel


Alors j'avoue, oui, j’ai actuellement sous la main un stock de noix de cajou crues, achetées sur une foire bio locale très flower power, avec gens chevelus, paniers en osier, démos de divers machins holistiques, et, clou du spectacle, une conférence sur le « Miam-ô-fruits » (je jure que j’invente pas).

[Après recherche sur Internet (non, j’y suis pas allée à la conférence, faut pas déconner quand même, avec un nom pareil y a de quoi se remettre au Mac Do), il s’avère que le #tousse# Miam-ô-fruits est fort répandu et consiste en un mélange de fruits – au moins trois – huile végétale, graines et jus de citron. Ce qui fait quand même pas mal penser au Bircher Müesli des origines ou à la crème Budwig, mais bref].

Par contre, les véganes étaient, comme d’habitude, priés d’apporter leur manger. On a embêté un vendeur de gâteaux, pour voir, et il avait bien sûr rien en magasin ; parce que ses œufs et son beurre, ils sont bio et donc les animaux y étaient heureux et bien contents (surtout au moment de finir à l’abattoir, ça ne fait aucun doute), et donc tout va bien, dormez braves gens.

Avec les noix de cajou, j’ai donc fait du fromage à la ciboulette. Et j’ai refait le fromage frais de Miyoko Schinner pour cuisiner quelque chose dont j’ai été totalement incapable de me souvenir une fois le fromage terminé (pour ma défense, il faut le laisser fermenter un ou deux jours), du coup j’ai fait des cheesecakes.

D’abord une version très classique, parfumée à la vanille et au citron, avec une base de biscuits coco-citron et huile de coco, et servie avec un petit coulis de framboise maison. Et j’ai tout mangé sans prendre de photo (je sais, c’est mal).

Et voilà une version de saison (l’automne, je vous rappelle), aux pommes et au caramel avec une base de spéculoos. Vous pouvez les faire dans des ramequins transparents comme ici, ou si vous avez (les miens sont au fond d’un carton), dans des moules à nonettes ronds ou carrés. 

Aucune cuisson nécessaire (à part porter l'agar agar à ébullition), par contre, il faut le temps que les cajous trempent (8 h) + le temps de maturation du fromage frais (24 à 48 h selon la température ambiante), donc c'est un dessert qu'on ne peut pas trop faire comme ça au pied levé. 





(pour 4 cheesecakes individuels)

Fromage frais de noix de cajou (bien utiliser des noix de cajou crues pour cette recette)

100 g de yaourt de soja nature
35 g de sucre blond
2 c. à café de sucre vanillé
4 c. à café de jus de citron
zeste d'un citron
2 g (1 mesure cuillère à café) d'agar agar en poudre
6 cl de lait végétal non sucré
3 cl d'eau

Pâte :

8 biscuits spéculoos
1,5 c. à soupe d'huile de coco fondue

Pommes :

3 pommes reinettes
80 g de sucre blond
2 c. à soupe d'eau

Caramel :

25 g de sucre blond
1 c. à soupe d'eau


Passer les spéculoos au mixer jusqu'à ce qu'ils soient réduits en poudre. Ajouter l'huile de coco, bien mélanger, répartir dans les ramequins et tasser au fond avec les doigts.

Peler les pommes, et couper en quartiers assez fins. Faire un caramel avec les 80 g de sucre et l'eau. Dès qu'il est de la bonne couleur, ajouter les pommes d'un coup, mélanger pour bien les enrober, et laisser cuire jusqu'à ce qu'elles soient bien tendres.

Mélanger le fromage frais avec le yaourt, le sucre, le jus et le zeste de citron et le sucre vanillé.

Délayer l'agar agar avec le lait et l'eau dans une petite casserole. Porter à ébullition, attendre 30 secondes puis ôter du feu et ajouter au mélange. Bien remuer, puis verser rapidement dans les ramequins une première couche pas trop épaisse. Répartir les pommes par-dessus puis recouvrir avec le reste de la préparation.

Laisser refroidir puis mettre au frais pendant plusieurs heures.

Pour servir, faire un caramel avec les 25 g de sucre, puis verser sur une feuille de papier cuisson en faisant des dessins, ou, si vous n'êtes pas doués comme moi, des gouttes. Ajouter sur les cheesecakes juste au moment de servir, sinon ça fond.

22 septembre 2014

Fromage de noix de cajou à la ciboulette (Maple Spice)

Alors je ne pense pas avoir encore trouvé l'endroit idéal pour les véganes en France (mais si il y a des gens de Tours parmi vous, chers lecteurs, j'ai l'impression que c'est pas mal du tout là-bas... ?), mais j'ai probablement mis la main sur l'un des pires : Bayonne, capitale de la...corrida et du jambon !

Entre deux lettres de motivation, j'ai quand même eu le temps de vous cuisiner - enfin ! - quelque chose : un petit fromage à tartiner à la ciboulette sur base de noix de cajou (mais pas beaucoup, c'est l'agar agar qui donne de la texture à l'ensemble, du coup c'est pas trop cher et aussi assez léger), recette de la toujours très douée Debbie du blog irlandais Maple Spice.




75 g de noix de cajou crues
2 c. à soupe de levure de bière
1/2 c. à café d'oignon déshydraté
1/4 c. à café d'ail déshydraté
1/4 c. à 1/2 c. à café de sel fin 

105 ml de lait de soja nature
1/2 c. à café d'agar agar en poudre
2 c. à soupe d'huile végétale neutre
1 c. à soupe de miso blanc
2 c. à café de jus de citron

ciboulette hachée


Mixer ensemble les ingrédients secs (forcément, avec mon nouveau blender Froothie, ça va tout seul) jusqu'à obtenir une poudre fine.

Diluer l'agar agar avec le lait et l'huile dans une petite casserole et porter à ébullition.

Verser sur les ingrédients secs et bien mélanger. Ajouter jus de citron et miso et remélanger tout ça. Ajouter la ciboulette, verser dans un bol, laisser refroidir puis filmer et mettre au frais. 




26 août 2014

Gâteau marbré au café

Que faire quand on a une famille qui ne mange pas de chocolat pour des raisons diverses et variées, qu'on a envie de faire un gâteau marbré et la flemme de faire la pâte d'amandes pour ce cake ? On teste le marbré vanille-café. 

Si vous avez quelque chose contre le café, vous pouvez bien sûr le remplacer par du cacao en poudre (éventuellement additionné de chocolat fondu pour quelque chose de plus riche), ou de la caroube, toujours en poudre (chez Jean Hervé). Ou du thé vert matcha. Ou des fruits rouges mixés avec la préparation liquide. Bref, vous pouvez adapter ce marbré selon vos goûts. La pâte, qui est plus ou moins une pâte à muffins, est très légère et aérée. Exit donc le cliché du gâteau végane à la consistance de parpaing (je parle décidément beaucoup de parpaings en ce moment, je ne sais pas s'il y a une explication psychanalytique...).

Si vous êtes bon, vous pouvez arriver à faire des motifs avec la pâte, des oreilles de Mickey, un trèfle à quatre feuilles, un croissant de lune, un papillon, le début de la 5e de Beethoven... Moi, j'ai fait un genre de tête de chat, mais j'ai pas du tout fait exprès.






Pour un cake de taille normale...


* Pâte blanche :

150 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
sel
1 pincée de bicarbonate
100 g de sucre blond
2 c. à café de sucre vanillé

35 g de yaourt de soja
1/2 c. à café de vinaigre de cidre
35 g d'huile de colza
8 cl de lait de coco
8 cl de lait de soja

* Pâte brune :

150 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
sel
1 pincée de bicarbonate
50 g de sucre complet
50 g de sucre blond
1 c. à café de sucre vanillé

2 c. à soupe de café soluble
35 g de yaourt de soja
1/2 c. à café de vinaigre de cidre
35 g d'huile de colza
8 cl de lait de coco
8 cl de lait de soja

Pâte blanche : Mélanger séparément sec et liquide, ajouter le liquide au sec et mélanger juste assez pour incorporer la farine. On le dira jamais assez, mais ce type de pâte doit être touillée UN MINIMUM. Ne cherchez surtout pas à obtenir une texture lisse et homogène.

Pâte brune : dissoudre le café dans le lait de soja, puis procéder comme ci-dessus.

Préchauffer le four à 180 °C. Graisser un moule à cake.

Alterner dans le moule des grosses cuillerées de pâte blanche et brune jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

EDIT 2016 : pour un côté plus marbré que clair/foncé, une fois que toute la pâte est dans le moule, prendre une brochette en bois (pour éviter de rayer le fond) et faire quelques grands mouvements d'un bout à l'autre du moule, puis quelques mouvements circulaires, histoire de mélanger un peu les deux pâtes (mais pas trop), et de former... des marbrures. 

Cuire 45 minutes à 180 °C. Laisser refroidir un peu dans le moule, puis démouler sur une grille et attendre que ça soit complètement refroidi  pour attaquer et découvrir les motifs à l'intérieur.


2 août 2014

Crumble aux groseilles à maquereau et crème anglaise

Si vous disposez d'un après-midi de libre, d'une bonne paire de gants de jardin, et aimez vivre dangereusement, vous pouvez vous lancer dans la confection d'un dessert très british, le gooseberry crumble, crumble aux groseilles à maquereau, accompagné de son inévitable custard, crème anglaise. 

Je ne me lancerai pas dans une analyse poussée du nom de ces fruits (de quel genre de maquereau parle-t-on,  par exemple, et pourquoi des poissons (?) chez nous et des oies outre-Manche ?), mais une chose est sûre et certaine : le groseiller à maquereau est une plante fort vicieuse. A peu près aussi vicieuse que les églantiers, quoique différemment, parce que quand l'épine d'églantier a tendance a crocheter un bout de peau ou tout autre chose passant à sa portée et à ne plus lâcher, celle du groseiller à maquereau, longue de deux bons centimètres et droite comme un i, vient s'enfoncer bien franchement dans le doigt, ou mieux encore, sous un ongle.

Une fois que vous avez affronté le monstre et l'avez dépouillé de ses groseilles, une deuxième partie de plaisir vous attend : débarrasser chaque fruit de ses deux extrémités coriaces à l'aide d'un petit couteau. Le modèle rouge est en plus pourvu de sortes de longs poils (maquereaux poilus ?), heureusement assez souples.

La récompense de tout ce dur labeur, c'est un crumble acidulé, à la saveur assez difficile à définir, la groseille à maquereau ayant vraiment un goût très particulier. Une louche de crème anglaise bien froide viendra adoucir le tout, et vous n'aurez plus qu'à fermer les yeux pour être instantanément transporté sur une pelouse de Hyde Park, allongé sur un transat par un bel après-midi d'été.




(pour 6 à 8 personnes)

** Crumble :

1,2 kg de groseilles à maquereau (après "épluchage")
250 g de sucre blond
1/2 verre d'eau
2 c. à café d'extrait de vanille
2 c. à soupe de graines de chia (ou 1 c. à soupe de fécule de tapioca ou d'arrow-root)

250 g de farine
1/4 c. à café de sel
75 g de sucre blond
90 g de margarine
2 c. à café de sucre vanillé

Retirez les extrémités dures des groseilles avec un couteau, puis mettez-les dans une grande casserole avec sucre, eau, vanille et graines de chia (si vous utilisez de la fécule, ajoutez-la après la cuisson des fruits). Laissez cuire 30 minutes environ.

Pendant ce temps, préparez la pâte à crumble. Mélangez la farine, le sucre, la vanille et le sel, puis ajoutez la margarine coupée en dés et travaillez à la main jusqu'à obtenir une texture sableuse.

Préchauffez le four à 180 °C. Mettez les groseilles dans un grand plat à four, répartissez la pâte dessus et faites cuire 30 minutes à 180 °C. Servez tiède ou froid avec la crème anglaise, de préférence le jour même.



Après la cueillette...



Contrôle qualité par Lola



Après épluchage...


** Crème anglaise :

25 g de poudre Impérial (ou de fécule de maïs)
1 pincée de sel
10 cl de lait de coco
50 cl de lait de soja Douceur et Calcium Bjorg
50 g de sucre blond

Mettre la poudre, le sel et le sucre dans une casserole. Délayer petit à petit avec le lait de coco, puis ajouter le lait de soja. Faire épaissir à feu doux, puis laisser refroidir et mettre au frais avant de servir. Il faudra mélanger un peu à ce moment-là, parce que cette crème, contrairement à la version non végétale aux œufs, a tendance à épaissir ou "prendre" un peu en refroidissant.


16 juillet 2014

Grand méga test de fromages végétaux : part 3

Me revoilà, chers lecteurs, déménagée pour l’été dans les Hautes-Alpes, sans armes mais avec beaucoup de bagages. Le chat est ravi de ces vacances montagnardes et prend des tas de bains de soleil. L’Escargot affiche comme à son habitude une certaine indifférence, mais a découvert avec plaisir les fanes de carottes. J’envisage une visite de socialisation à la colonie de Bourgognes derrière la maison au prochain jour de pluie. 


Et à part ça, je continue mes essais de fromages végétaux tout faits, et voilà donc aujourd’hui la troisième partie de notre grand test géant. 

- Premier candidat : le Fromage classique Wilmersburger



La texture, très bien, rappelle tout à fait de l'emmental ou du Leerdameer (sans les trous). Pour le goût, eh ben il n'y en a pas des masses, mais finalement, c'est quand même assez bon. En fait, je le trouve bien pour manger tel quel, ou en dés dans une salade. Par contre, dans un sandwich, le résultat est assez fadasse. Il ne fond pas non plus mais a plutôt tendance à sécher, comme ici sur ces lasagnes. Note : 6/10.


J'ai aussi testé la version "cheddar", sans y voir une grande différence. Ca n'a en tout cas pas un goût de cheddar. Et j'ai eu par erreur (ou en cadeau ?) dans mon colis la version aux champignons, que j'ai trouvée un peu écœurante. 


- Ensuite, le Fromage classique Vegusto. Comme ses cousins, le Vegusto mild et le Fromage fort, il est excellent, juste un peu plus neutre en goût que le mild. Je voulais le prendre en photo, mais j'ai oublié et j'ai tout mangé. Il ne reste plus que l'étiquette... Note : 9/10.



- Les tranches "cheddar style" Tofutti. J'ai du me tromper en commandant, parce que j'évite habituellement ce qui est enveloppé dans des quantités de plastique. Mais je les ai mangées quand même bien sûr. Elles sont destinées à être fondues dans un cheeseburger, ou, encore mieux, dans un grilled cheese sandwich. Alors ça fond, ça pas de problème (attention d'ailleurs de ne pas se brûler). Pour le goût, c'est pas mal, mais il y a un léger arrière-goût amer qui me dérange un peu. Note 6/10.



- Et je vais devoir finir sur une note très négative, avec les créations de la marque Cheezly/VBites. Ca ne m'arrive pas souvent de coller un truc à la poubelle à la première bouchée, mais là, c'était juste pas possible. Le goût est vraiment affreux (désolée pour ceux qui aiment...), la texture pas mieux (la "mozzarella" était compacte et farineuse), bref, rien à sauver.



5 juillet 2014

A moitié partie...



Pour ceux et celles qui se poseraient éventuellement la question, j’ai bien déménagé depuis une semaine. Ou pour être précis, le contenu de mon appartement a déménagé, et m’a abandonnée pour dix jours avec un lit gonflable qui se dégonfle sournoisement pendant la nuit, une glacière bleu Butagaz, et un certain nombre de bocaux remplis de substances plus ou moins identifiables. Sans oublier les fameux incasables inhérents à tout déménagement, trop grands, trop longs ou trop biscornus pour rentrer dans les cartons et gentiment laissés pour la fin.  Et bien sûr les cintres, objets maudits.

Le week-end a alterné entre désastre (cartons pas finis à minuit la veille, placards et frigo encore pleins de trucs, oiseau de mauvais augure prédisant un manque de place dans le camion et le nécessaire abandon de nombreuses possessions, cookies de remerciement pour les amis pas encore cuits à 1h du matin, tentation de s’asseoir par terre et de se mettre à pleurer, etc.) et un vrai succès le jour J, avec une formidable équipe de costauds, et même, luxe suprême pour garder la tête froide, la nomination d’une surveillante officielle de chat, dispensée de tout port de carton ou démontage d’étagère. Lola n’apprécie guère les déménagements ; elle ouvre des yeux immenses et tout noirs, s’aplatit au sol, court de cachette en cachette et se lance dans des tentatives d’évasion aussi désespérées qu’inefficaces. L’Escargot, quant à lui, est resté superbement indifférent à toute cette agitation et a poursuivi sa sieste matinale.

Côté cuisine, après quelques expériences assez désagréables, j’ai rapidement commencé à manger un peu tout le temps la même chose : une salade de tomates - maïs - poivron - concombre - avocat - basilic, agrémentée de haricots rouges ou blancs ou de pois chiches (en bocal, un bocal = 2 repas, se conserve dans la glacière). Les tomates, le poivron et les citrons se conservent à l’air libre, l’avocat n’aime de toute façon pas être au frais, le maïs est en conserve, et le reste va dans la glacière. Autre bonne idée, les fruits de type pêches, abricots, bananes, qui finissent tranquillement de murir.

Dans l’ensemble, je dirais que c’est beaucoup plus simple pour un végétalien de vivre sans frigo (essayez pour voir de garder quelques jours du fromage ou de la viande crue dans une glacière). Les mauvais esprits me diront que les non-végétaliens ne s’embêteraient pas avec une glacière et iraient manger dehors, mais le budget n’est pas exactement le même. Enfin je serai contente de voir la fin de ce bricolage – et de retrouver un vrai matelas – et j’ai déjà des visions de glaces, de pastèques, et de verres de lait bien froid accompagnés de cookies encore tièdes…


24 juin 2014

Cowboy cookies (Hell Yeah It's Vegan !)

Encore une de ces recettes parfaites pour vider ses stocks. Les cowboy cookies sont traditionnellement des cookies avec des tas de trucs dedans, trucs assez facilement remplaçables par d'autres trucs. L'ingrédient primordial reste quand même la noix de coco, dont la présence est pourtant contestée par certains experts qui considèrent que cet ingrédient est indigne de figurer dans des cookies aussi débordants de testostérone que les cowboy cookies. Genre, la noix de coco, c'est pour les gonzesses, pas pour des mâles musclés coiffés d'un stetson. Bref. 

Nonobstant ces considérations au ras des pissenlits, ces cookies sont excellents. Ca n'est pas du biscuit de régime, ça c'est sûr, mais quand vous avez un gros creux à combler, ils ne vous laisseront pas tomber. Comme souvent, ils sont meilleurs encore tièdes, à peine sortis du four, ou au moins le jour même, encore bien croustillants. 

La recette vient du site Hell Yeah It's Vegan ! J'ai rajouté des graines de lin moulues pour une meilleure tenue, et carrément diminué de moitié la quantité de sucre qui me paraissait vraiment monumentale. Et remplacé les noix de pécan par des noix de base. Et j'ai fini mes flocons d'avoine, mes pépites de chocolat et mes noix. Hell yeah ! 




Pour un certain nombre de cookies (j'ai totalement oublié de compter...)

60 g de noix de coco rapée
130 g de margarine (ou moitié huile de coco)
160 g de sucre blond
75 g de compote de pommes non sucrée
1 c. à soupe de graines de lin moulues
180 g de farine
150 g de petits flocons d'avoine
1 c. à café de levure chimique
1/2 c. à café de bicarbonate
1 c. à café de cannelle
1 c. à café d'extrait de vanille
1/2 c. à café de sel
pépites de chocolat
noix ou noix de pécan, hâchées grossièrement

Préchauffer le four à 180 °C.

Travailler la margarine avec le sucre, puis ajouter les graines de lin, la compote de pommes et la vanille. Bien mélanger.

Séparément, mélanger farine, sel, levure, bicarbonate, cannelle et noix de coco. Ajouter au reste des ingrédients, mélanger puis ajouter flocons d'avoine, pépites de chocolat et noix. Bien incorporer au reste.

Mettre éventuellement quelques heures au frais pour faire durcir la pâte, puis former des boules, applatir un peu et déposer sur une plaque à pâtisserie.

Cuire 12 minutes à 180 °C (les bords doivent commencer à dorer), puis laisser refroidir sur une grille.


18 juin 2014

Coups de coeur cosmétiques

L'année dernière, la marque Kibio a disparu, à mon grand désespoir. J'ai fait des stocks de ce qui restait en vente sur Internet, mais j'ai récemment terminé mon dernier tube de Ki-Crème. Il n'y a pas de magasin Lush ici (mais c'est évident qu'il va s'en ouvrir un environ cinq minutes après que je sois partie), et j'ai donc dû me lancer dans une entreprise aussi hasardeuse qu'ennuyeuse : trouver une crème végane supportée par ma peau sèche et archi réactive.

 Après avoir été transformée en betterave par la Crème riche haute tolérance de Jonzac, censée, je cite, "apaiser immédiatement les sensations désagréables et aider à prévenir l'apparition des réactions cutanées visibles", j'ai tenté le coup avec la Crème de soins riche Basis Sensitiv de Lavera, et miracle, aucune réaction, la peau est nourrie mais pas toute grasse et luisante et la crème pénètre rapidement. Genre, on a pas besoin de frotter pendant cinq minutes - et donc de se transformer à nouveau en betterave - comme certaines marques que par charité chrétienne je ne citerai pas ici. Elle est aussi l'une des moins chères du marché en bio, et on la trouve dans la plupart des magasins bio. Et elle est labellisée végane. Et elle a un parfum discret qui disparaît rapidement. Bref, je suis conquise.

Et puis chacun sait que côté déos bio, c'est souvent pas brillant non plus question efficacité, et que encore une fois, quand on a une peau réactive, ça vire un peu à la catastrophe, genre grosses plaques rouges qui démangent à mort. L'autre jour, j'ai essayé le site de vente en ligne végane Precious Life, et j'ai acheté entre autres le déodorant Crystal Essence en version roll on sans parfum. Je l'ai testé en conditions extrêmes (cours de Pilates par 30 °C), et constaté que je n'avais eu de déo végane aussi efficace et aussi gentil avec ma peau.

Très satisfaite aussi de ma commande, on est livré rapidement, dans un emballage joli comme tout, et il y avait même un petit cadeau, un sachet de sel de Guérande. Un site à recommander donc.








10 juin 2014

Clafoutis

C'est une année à cerises, il semblerait. On pourrait se baigner dedans, presque, à condition d'avoir envie d'en ressortir tout violet. Et les noyaux doivent être assez inconfortables. J'en ai cueilli un bon paquet (merci Marion !), et dénoyauté un bien plus gros paquet. Et un congel rempli de cerises chez quelqu'un qui déménage dans trois semaines, ça indique soit un certain degré d'idiotie, soit une passion aussi irrépressible qu’incontrôlable pour ces petits fruits.

Pour ma défense, j'ai fait plusieurs essais de clafoutis, parce que les recettes essayées jusque-là depuis ma véganisation ne m'avaient jamais totalement convaincue.

Un premier essai, à base de pas mal de fécule (poudre Impérial), était bon et se tenait bien, mais avait un côté un peu pâteux et lourd.

 


Un deuxième essai, à base de graines de lin moulues, tofu soyeux et, je ne sais pas trop pourquoi, levure chimique, manquait au contraire du côté compact du clafoutis et se dirigeait plus vers le flan.




Ma version finale combine un peu de chaque, pour un résultat tout à fait satisfaisant. Vous pouvez parfumer la pâte avec un peu de kirsch ou d'extrait d'amande amère.






Pour un grand clafoutis

80 g de farine
20 g de poudre Impérial (ou de fécule de maïs)
100 g de sucre blond
3 g de sel fin

40 cl de lait de soja ou d'amandes
10 cl de lait de coco
200 g de tofu soyeux
1 c. à soupe d'huile de colza
1 c. à café d'extrait de vanille
(facultatif : 1 c. à soupe de kirsch, ou 1/2 c. à café d'extrait d'amande amère)

800 g (avant dénoyautage) de cerises bien mûres


Préchauffer le four à 215 °C (le clafoutis, comme le far, doit absolument être saisi à haute température, pour éviter que la farine tombe au fond du plat).

Graisser un plat à four.

Dénoyauter les cerises et répartir dans le plat.

Mixer le tofu soyeux avec lait, huile et vanille. Mélanger séparément farine, poudre Impérial, sel et sucre.

Ajouter petit à petit le liquide à la farine, en mélangeant bien comme pour une pâte à crêpe. Profitez-en, pour une fois vous pouvez mélanger et patouiller autant que vous voulez.

Verser sur les cerises, enfourner, et cuire 20 minutes à 215°C, puis 30 minutes à 180°C.

Laisser refroidir complètement avant d'attaquer.

11 mai 2014

Granola (Oh She Glows)

Je crois que j'ai trouvé le nec plus ultra de la recette vide-placard, avec une liste d'ingrédients longue come le bras, mais UNIQUEMENT des produits d'épicerie, longue conservation, bref tout ce dont on arrive pas à se débarasser vers la fin. On peut bien sûr varier les ingrédients presque à l'infini, en gardant quand même un peu en tête l'histoire du Chat et du Chien et de leur Gâteau 100 fois bon...

 Recette originale ici, sur le super blog canadien Oh She Glows.








Ingrédients secs : 

250 g de petits flocons d'avoine (pas des instantanés genre Quaker Oats)
100 g d'amandes
50 g de noix
70 g de graines de tournesol
50 g de graines de sésame (je n'en ai pas mis)
2 c. à soupe de graines de lin moulues
15 g de copeaux de noix de coco séchée et sucrée (ou noix de coco râpée ; ajouter dans ce cas un peu de sucre)
1 c. à café de cannelle
1/2 c. à café de noix de muscade
3 g de sel

Ingrédients liquides : 

100 g de sirop de riz
20 g de sirop d'agave
1 c. à soupe d'huile de coco
2 c. à soupe de compote de pommes non sucrée
50 g de purée de cacahuètes
50 g de sucre complet (ou blond pour un résultat plus sucré)

Ajouts : 

30 g de cranberries séchées
30 g de raisins secs
1 poignée de graines de courge




Hacher grossièrement les noix et les amandes, puis mélanger ensemble tous les ingrédients secs (avec les cranberries, les raisins et les graines de courge).

Préchauffer le four à 150 °C.

Mettre les ingrédients liquides dans une petite casserole, porter à ébullition, puis laisser cuire à feu doux pendant 10 minutes.

Verser sur les ingrédients secs et bien mélanger à la cuillère.

Couvrir une plaque à pâtisserie avec du papier cuisson ou une feuille de silicone, et répartir la préparation dessus, sans tasser.



Cuire 35 à 40 minutes à 150 °C, jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.

Laisser refroidir complètement sur la plaque, puis émietter avec les mains, et stocker dans un bocal ou une boite hermétique.


5 mai 2014

Pain aux noix (Maple Spice)

Je suis contente d'annoncer que le niveau baisse dans mes placards. On voit même le fond de mon frigo, ce qui arrive assez rarement. C'est assez dûr pour l'instant, je dois dire. J'ai mangé un crumble aux fruits rouges et au chocolat, et j'envisage d'aller racheter un sac de fruits rouges pour en refaire un très vite parce que, voyez-vous, il reste du chocolat. Et de la farine. Et du sucre. C'est donc absolument, totalement, intégralement obligatoire et nécessaire. D'ailleurs, j'ai seulement dit que que n'achetais plus de produits d'épicerie. Les fruits rouges, étant congelés, sont à classer dans la catégorie des produits, euh, frais (ben, c'est froid les surgelés, non ?), et échappent donc à l'embargo.

J'ai aussi mangé de la glace au Grand-Marnier, avec de la compote de pommes également au Grand-Marnier. Des lasagnes. De la sauce aux airelles et aux poires. Et des peanut butter cookies tièdes avec un verre de lait d'avoine bien froid. Je vous dis, c'est très dûr tout ça.

J'occulte bien sûr totalement le fait qu'il y a toujours dans mes réserves des choses aussi intéressantes qu'un paquet entier d'algues séchées, un kilo de riz spécial risotto (jamais fait de risotto, ceci expliquant cela), quatre paquets de No Egg, trois pots de miso brun, deux pots de miso blanc, un kilo d'huile de coco bio, des champignons noirs désydratés, et des crackers Wasa périmés depuis 2007.

Mais bref, j'avais des noix et de l'huile de noix, alors j'ai fait le Pain aux noix de Maple Spice, avec juste quelques petites modifications : moins de sel, un peu de farine 1/2 complète, et un peu de sucre pour faire plaisir à la levure. Vous pouvez remplacer par du sirop de riz, d'érable ou d'autre chose, mais il faudra le dissoudre dans l'eau avant de l'ajouter à la farine.








400 g de farine blanche
100 g de farine 1/2 complète
7 g de sel
4 g de levure de boulanger
1 c. à café bombée de sucre blond

30 cl d'eau tiède
4 c. à soupe d'huile de noix (6 cl)

100 g de cerneaux de noix

Mélanger dans un grand récipient farines, sel, levure et sucre. Mélanger séparément l'eau et l'huile, puis ajouter à la farine. 

Mélanger d'abord à la cuillère, puis pétrir à la main pendant environ cinq minutes pour obtenir une belle pâte lisse.

Couvrir et laisser lever une heure dans un endroit chaud. 

Ajouter les noix, pétrir à nouveau cinq minutes, puis mettre la pâte dans un moule à cake graissé (ou faire une boule comme dans la recette d'origine, mais les miennes ont un peu tendance à s'aplatir, et je trouve l'option du moule nettement plus simple). 

Laisser lever à nouveau une heure, puis cuire 30 minutes dans un four préchauffé à 190 °C. Démouler et laisser refroidir sur une grille.

26 avril 2014

Cartons et bocaux

A compter d'aujourd'hui, mes chers lecteurs, vous allez être les témoins d'un challenge qui va tout simplement consister à manger l'intégralité du contenu de mes placards, étagères, et autres rangements et cachettes. Ca pourrait être un défi personnel, ou un genre de thérapie maison visant à traiter une certaine propension au stockage, mais en fait c'est beaucoup plus simple : dans deux mois, je déménage. 

Je pense que chacun d'entre vous a au moins une fois dans sa vie déménagé - à moins bien sûr que vous ne soyez encore tout jeunôts et chez vos parents - et il n'y a quand même à peu près rien de plus casse-pieds que de se retrouver avec des tas de demi-paquets de je ne sais quoi, et de devoir soit les jeter en se sentant coupable, soit trouver une bonne âme à qui les refourguer. Ma voisine, il y a deux ans, a d'ailleurs tenté de me faire don d'un poulet congelé et d'un machin à base de graisse d'oie au moment de son déménagement. On devrait pouvoir préciser ce qu'on mange, ou plutôt ce qu'on ne mange pas, sur sa porte d'entrée, ça éviterait les malentendus (et de se retrouver face à un pauvre poulet congelé en ouvrant sa porte).

Donc, le challenge. A partir de maintenant, au lieu de me demander ce que j'ai envie de manger, ou de m'exciter sur une nouvelle recette et d'aller acheter tous les ingrédients nécessaires, je vais partir de ce que j'ai déjà et trouver quelque chose à faire avec. Au début, ça devrait pas être trop dûr, vu que j'ai à peu près tout (et c'est un peu ça le problème). Mais petit à petit, les possibilités vont se réduire, et le pire sera bien sûr vers la fin, avec des trucs que d'une part je n'aime pas, et c'est bien pour ça qu'ils sont toujours dans le placard, et qui d'autre part ne vont pas du tout ensemble. Je me réjouis d'avance.

Pour résumer, il m'est formellement interdit d'acheter des produits d'épicerie, avec une exception tout de même pour les choses très basiques et nécessaires pour faire quelque chose avec autre chose, comme les laits végétaux, la farine, la levure, le sel, etc... Et il m'est tout particulièrement interdit d'acheter les deux choses suivantes : 


- Les pâtes à tartiner




- Et les pâtes asiatiques



Comme je dis toujours, on a les névroses qu'on peut...

13 avril 2014

Glace à l'amaretto et caramel d'abricots

Je crois que mon obsession pour toute chose ayant un goût d'amande amère n'est plus un secret pour personne ici. Ce qui explique un deuxième dessert à l'amaretto une semaine après ce moelleux aux amandes. Et pour aller avec, quoi de mieux que l'abricot, qui cache au coeur de son noyau une amande un peu amère... Ils sont cuits longuement dans un caramel jusqu'à se transformer en une sauce épaisse et parfumée, servie tiède sur la glace.




* Glace à l'amaretto :

50 cl de lait d'amandes
12 cl de crème de coco
20 g d'arrow-root
100 g de sucre blond
1 c. à café d'extrait de vanille
4 c. à soupe d'amaretto
1 c. à café d'extrait d'amande amère
1 pincée de sel

Dans une casserole, délayer l'arrow-root avec le lait. Ajouter la crème de coco et le sucre, puis porter à ébullition en mélangeant au fouet jusqu'à ce que ça ait épaissi. Hors du feu, ajouter les arômes et la liqueur et bien mélanger.

Verser dans un saladier et laisser refroidir, puis couvrir d'un film plastique et réfrigérer plusieurs heures avant de faire prendre en sorbetière.


* Caramel d'abricots
15 gros abricots, frais ou congelés, et coupés en 2
140 g de sucre blond
60 g de sucre complet
3 c. à soupe d'eau
2 c. à soupe de crème de coco
3 c. à soupe de margarine
1 pincée de sel

Préparer un caramel avec les sucres et l'eau. Attention, bien le surveiller et fonctionner plus à l'odeur qu'à la couleur, puisqu'il aura dès le début une couleur de caramel à cause du sucre complet. 

Quand il est prêt, ajouter crème de coco, margarine et sel. Bien mélanger, puis ajouter les abricots et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce qu'ils aient complètement fondu dans le caramel, en remuant souvent pour éviter que ça attache. Si vos abricots sont congelés, pas la peine de les faire décongeler avant. 

Servir tiède ou chaud sur la glace.